L'affaire remonte au début 2010. A l'époque, l'Affsaps (l'agence qui contrôle tout ce qui concerne la santé en France) demande qu'on retire du marché les prothèses mammaires (pour seins) de la marque PIP (Poly Implant Prothèse). Et pour cause: la pellicule qui enveloppe le gel se déchire très facilement... et le silicone coule ensuite à l'intérieur du sein. Par ailleurs, le gel utilisé n'est pas celui qu'on utilise d'habitude dans ce genre de prothèses. La justice ouvre alors une enquête et un numéro vert est mis en place pour les femmes implantées: elles sont 30 000 en France (500 000 dans le monde). Chez nous, 2 500 plaintes sont déposées.
Aujourd'hui, rebondissement: d'après RTL (qui a mis la main sur la composition du silicone utilisé par la société PIP), on retrouve dans les prothèses PIP des traces d'un produit utilisé d'habitude pour... les carburants. L'avantage de ce gel: il est 10 fois moins cher que les autres. L'inconvénient: il provoquerait la déchirure de l'enveloppe de silicone. Information confirmée par l'Allemand Brenntag, le plus gros distributeur de produits chimiques au monde: il a bien fourni la société PIP en silicone, un silicone utilisé d'habitude dans l'électronique. De son côté, PIP dément en bloc.
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