Le contexte. 28 ans après l'assassinat du petit Grégory, les dernières analyses de la justice n'ont rien donné. Depuis quelques semaines, les enquêteurs étudiaient une cordelette et un cheveu retrouvé sur le pantalon du petit garçon. Mais voilà, aucun ADN (la signature génétique, unique, de chacun de nous) n'est ressorti. Dernière chance de trouver l'assassin, la comparaison des voix du corbeau et des proches de l'affaire. Les conclusions sont attendues dans quelques mois.
L'affaire. Le 16 octobre 84, les gendarmes repêchent le corps d'un petit garçon, Grégory Villemin (4 ans) noyé dans la Vologne (une rivière des Vosges dans l'est de la France), les mains et les pieds attachés. Depuis des mois, les parents de l'enfant recevaient les menaces d'un corbeau (l'auteur d'une lettre ou d'un coup de fil anonymes). Très vite, les enquêteurs se tournent vers Bernard Laroche, un cousin de la famille, dénoncé par sa belle-soeur. Il clame son innoncence mais le père du petit Grégory n'y croit pas: il l'abat d'un coup de fusil.
La polémique. Depuis l'enquête piétine. Et pour cause: les gendarmes ont baclé l'enquête et sali les pièces à conviction (les indices retrouvés pendant une enquête), laissant leurs empreintes digitales et leurs ADN un peu partout.
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