Le contexte. Vendredi soir, le Concordia, un gigantesque bateau de croisière navigue en Méditerranée, entre la Corse et l'Italie. A son bord, 4 000 passagers (des touristes français, italiens et allemands pour la plupart). Le navire doit faire escale en Italie mais aussi à Marseille et Barcelone. A 21h30, le bateau heurte une barre de rochers et la coque se déchire. Très vite, le bateau sombre et se couche sur le côté. Dernier bilan: 6 morts et 15 portés disparus (ils sont morts noyés ou sains et saufs dans l'épave du bateau).
La polémique. Les rescapés du naufrage dénoncent une alerte donnée trop tard. Ils décrivent aussi des scènes de panique et un personnel incapable d'organiser les opérations de secours. Toujours d'après les témoins, les chaloupes étaient mal entretenues et difficiles à mettre à l'eau.
Les enquêteurs, eux, montrent du doigt le capitaine du Concordia. Il aurait navigué beaucoup trop près des côtes et ignoré les rochers indiqués sur les cartes. Enfin, il aurait quitté le navire avant tout le monde (par tradition, le capitaine est le dernier à quitter le navire). En attendant les conclusions de l'enquête, les boites noires du bateau ont été saisies.
Les derniers grands naufrages:
1987: le ferry philippin Dona Paz percute un pétrolier et prend feu. Bilan, 4 000 morts. C'est l'accident maritime le plus grave de l'Histoire en temps de paix.
2002: naufrage du Joola au large des côtes de Gambie: 2 000 morts
2006: naufrage du ferry Al Salam Boccaccio 98 en mer Rouge: 1 000 morts
1994: naufrage du ferry Estonia en mer Baltique: 850 morts
2006: naufrage du ferry Al Salam Boccaccio 98 en mer Rouge: 1 000 morts
1994: naufrage du ferry Estonia en mer Baltique: 850 morts
2008: nauffrage du ferry Princess of the stars aux Philippines: 800 morts
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