Tout commence le 8 mai 2002 à Karachi au Pakistan. Ce jour-là, un attentat fait 15 morts. Parmi eux, 11 Français, des employés de la DCN, un fabricant de sous-marin militaires. Très vite, les enquêteurs oublient la piste Al-Qaida et soupçonnent un scandale politico-financier, en l'occurrence un système de rétro-commission.
Le principe est simple: quelques années plus tôt, en 94, la France veut vendre des sous-marins au Pakistan. Mais pour vendre ses sous-marins au Pakistan, la France a besoin d'intermédiaires, des hommes d'affaires au carnet d'adresse bien rempli. Une fois la vente signée, la France paye ces intermédiaires, en échange des services rendus. Une pratique courante et parfaitement légale. Ce qui est moins légal en revanche, c'est quand une partie de ces commissions revient en France, en secret, quelque temps plus tard. C'est ce qu'on appelle une "rétro-commission". Pour faire simple, Je suis un intermédiaire, je reçois 100 de la part de l'Etat français, je garde 80 et je donne 20 à un autre avec qui je suis de mèche. Cet autre, ce pourrait être Édouard Balladur, qui a besoin d'argent pour financer sa campagne électorale. Nous sommes en 95, Balladur est au coude-à-coude avec Chirac dans la course à la Présidentielle. Ce n'est pour l'instant qu'une hypothèse.
Quelques semaines plus tard, Jacques Chirac est élu président. Première décision, il stoppe le versement de ces commissions. L'attentat de Karachi serait alors une représaille des intermédiaires furieux de ne plus toucher leur argent.
Le principe est simple: quelques années plus tôt, en 94, la France veut vendre des sous-marins au Pakistan. Mais pour vendre ses sous-marins au Pakistan, la France a besoin d'intermédiaires, des hommes d'affaires au carnet d'adresse bien rempli. Une fois la vente signée, la France paye ces intermédiaires, en échange des services rendus. Une pratique courante et parfaitement légale. Ce qui est moins légal en revanche, c'est quand une partie de ces commissions revient en France, en secret, quelque temps plus tard. C'est ce qu'on appelle une "rétro-commission". Pour faire simple, Je suis un intermédiaire, je reçois 100 de la part de l'Etat français, je garde 80 et je donne 20 à un autre avec qui je suis de mèche. Cet autre, ce pourrait être Édouard Balladur, qui a besoin d'argent pour financer sa campagne électorale. Nous sommes en 95, Balladur est au coude-à-coude avec Chirac dans la course à la Présidentielle. Ce n'est pour l'instant qu'une hypothèse.
Quelques semaines plus tard, Jacques Chirac est élu président. Première décision, il stoppe le versement de ces commissions. L'attentat de Karachi serait alors une représaille des intermédiaires furieux de ne plus toucher leur argent.
Pourquoi Nicolas Sarkozy apparait-il dans le dossier? A l'époque où Balladur est candidat à la Présidentielle, Sarkozy est son directeur de campagne. A ce moment-là, il est aussi ministre du Budget. L'an passé, un rapport de la police luxembourgeoise épingle Sarkozy: entre 1993 et 1995, en tant que ministre du Budget, c'est lui qui aurait donné son feu vert pour monter deux sociétés (Heine et Eurolux), par lesquelles auraient transité l'argent qui revenait du Pakistan. Là encore, il ne s'agit que d'une hypothèse.
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