Le contexte. 18 ans après le génocide au Rwanda, coup de tonnerre aujourd'hui: d'après le juge français chargé de l'enquête, ce sont des extrémistes hutus (une ethnie rwandaise) qui ont assassiné le président rwandais de l'époque (Juvénal Habyarimana, un Hutu lui aussi). Jusqu'à présent, c'est l'ethnie rivale, les Tutsis, qui était accusée. La guerre civile qui avait suivi avait fait 800 000 morts.
L'assassinat. 6 avril 94, l'avion du président rwandais est abattu par un missile quelques minutes avant son atterrissage à Kigali (la capitale de Rwanda, un petit pays au centre de l'Afrique). Dans l'avion, le président Juvénal Habyarimana, un membre de l'ethnie Hutu (majoritaires au Rwanda). Très vite, les soupçons se tournent vers l'ethnie rivale, les Tutsis. Leur objectif présumé: semer le chaos au Rwanda et prendre le pouvoir grâce à des milices armées. Le lendemain, le génocide commence. Par vengeance, les Hutus lancent une chasse à l'homme contre les Tutsis. Les combats durent 3 mois jusqu'à l'intervention de l'ONU et des soldats français. Aujourd'hui, un nouveau rapport balistique balaye la première version: les missiles seraient en fait partis d'un camp de militaires hutus, pas tutsis.
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