Le contexte. Pour comprendre la crise politique en Belgique, il faut d'abord comprendre les deux communautés qui peuplent le pays: les Flamands et les Wallons. Les Flamands habitent le nord de la Belgique, parlent le hollandais (néerlandais) et peuvent compter sur une économie riche, notamment grâce à leurs ports de commerce comme Zeebruge. Les Wallons, eux, habitent au sud, parlent français et souffrent après la fermeture des mines de charbon dans les années 60. C'est pourquoi depuis longtemps, certains partis Flamands réclament l'indépendance, au nom de toutes ces différences. NB: Bruxelles, la capitale, est l'exception: c'est une ville francophone en territoire flamand.
Les élections. Le 13 juin 2010, les Belges élisent leurs députés. Résultats: au nord, victoire des indépendantistes flamands et au sud, victoire du PS, un parti très attaché à l'unité. Commencent alors les négociations pour former un nouveau gouvernement... en vain! La Belgique reste sans gouvernement pendant 535 jours (un an et demi), du jamais-vu dans l'Histoire. Pendant ce temps-là, l'ancien gouvernement gère les affaires courantes comme le Budget ou la Défense. Hier, fin de la crise. Les partis belges tombent enfin d'accord et règlent les derniers détails techniques. La Belgique reste unie. Le nouveau Premier ministre s'appelle Elio di Rupo. Il est socialiste et francophone.
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