La crise grecque commence en 2009. Georges Papandréou, nouveau Premier ministre grec, découvre une dette gigantesque: 350 milliards d'Euros. La faute à la crise bien sûr mais pas que: un nombre trop élevé de fonctionnaires qu'il faut payer, des prestations sociales très élevées, un travail au noir généralisé et une corruption massive des agents des impôts. Pour preuve, cet exemple cité par la ministre grecque de l'Emploi: un couple grec, propriétaire de deux maisons, de deux voitures et d'un voilier de 10 m. Montant de leur impôt: 9 Euros par an. L'an passé, 300 Athéniens ont déclaré leur piscine sur leur feuille d'impôt. Après un tour sur Google Map, les services des impôts grecs ont découvert 17 000 piscines dans la capitale. D'après les estimations, deux Grecs sur cent remplissent honnêtement leur déclaration d'impôt. D'où des caisses vides. Mais la faute aussi aux gouvernements précédents qui ont truqué les comptes pour faire croire à une bonne santé de l'économie grecque.
G. Pandréou annonce donc aux Grecs un plan d'austérité sans précédent: réforme de retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA, augmentation des taxes sur l'essence et le tabac... Mais l'économie grecque ne repart pas. Le couteau sous la gorge, la Grèce se tourne alors vers l'Union Européenne. En avril 2011, l'UE tombe d'accord sur un prêt de 30 milliards d'Euros. C'est le premier plan d'aide... insuffisant face à l'ampleur du désastre! Un mois plus tard, l'Europe vote un nouveau plan d'aide de 110 milliards. A cela s'ajoute un fonds spécial de 750 milliards. En octobre, nouvelle réunion de crise: les banques acceptent d'effacer la moitié de la dette de la Grèce.
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